D'Europe en Égypte, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, la grande Histoire et la petite se rencontrent à travers les destins de trois personnages. Entre récit d'aventure et fresque historique, Desberg et Vrancken se renouvellent et donnent leur meilleur dans un somptueux one-shot.
L'histoire débute en 1936 sous l'Italie de Mussolini et s'achève en 1942 à Jérusalem au moment où naît l'idée d'un état juif débarrassé de la tutelle anglaise, loin des atrocités commises en Europe.
Alexandre est archéologue. Il perd sa femme en 1936, sous le régime fasciste de Mussolini. Anéanti par le chagrin, il exige la vérité sur les circonstances de cette mort et ne pense qu'à se venger. Pour l'éloigner et le protéger, ses appuis l'envoient en Égypte pour mettre au jour le mystère historique du ralliement du peuple juif à l'Empire romain au Ier siècle après J.-C. Il ne pensait pas que ses recherches pouvaient résonner avec autant de justesse avec l'époque actuelle. Quelle vérité, dangereuse et cachée, surgira du passé ?
Dans une sombre grotte, vivait Victor, un monstre pas vraiment méchant et sentant bon la rose. Mais, son pouvoir était terrible : il volait les anniversaires des enfants et il adorait ça !
Une fois qu'il était passé chez l'un ou l'autre, tout le monde oubliait l'anniversaire - adieu fêtes, bonbons, cotillons et cadeaux ; et malheur, les enfants ne grandissaient plus. Ils étaient condamnés à avoir toujours le même âge, à ne jamais devenir adultes... et devaient aller à l'école toute leur vie. Jusqu'à cette nuit où Victor voulut voler l'anniversaire de Bastien, un garçon de huit ans qui n'avait peur de rien... Une fable enlevée de Olivier et Laurent Souillé où pointent la peur, l'humour, la force des rencontres, la beauté des promesses et l'incroyable magie de la tendresse... Un album, dès 4 ans, magnifiquement illustré, tout en rondeur et en couleurs chaudes par Frédéric Pillot.
Dans une galaxie régie par un quatuor souverain d'une grande puissance, Xia et Little Mercur sont les chasseurs de reliques les plus célèbres du coin. Ils vivent au gré de leurs trafics jusqu'au jour où leur dernière mission pourrait bien leur coûter la vie. Ce space opera retourne autant les cerveaux que les estomacs !
Après une guerre de religion interplanétaire et une galaxie dévastée 200 ans plus tôt, quatre dieux, surnommés Le Grand Quatuor , décident d'ériger un nouvel empire. Ils instaurent une dictature violente et répressive, anéantissant toutes formes de religions autres que celle vouée à leur propre culte. Les Légions divines ont été créées pour faire respecter cet ordre, mais malgré leur surveillance, les différents peuples et espèces continuent de vénérer en secret leurs anciens dieux. Cette situation engendre un trafic galactique de reliques aliènes, liées à de nombreux cultes dorénavant interdits. Qui dit interdit, dit contrebande et la naissance de Relic Hunters. C'est de cette activité que vivent Xia, une humaine, et Little Mercur, un alien masqué dont on ne connaît pas la race. Ils font partie des meilleurs chasseurs de reliques de la galaxie et sont rejoints pour une nouvelle mission par Vitellius, un ex-centurion déserteur des Légions divines.
Paul et Gaëtan Brizzi ont adapté la partie la plus célèbre de la Divine Comédie : L'Enfer de Dante, l'une des plus grandes oeuvres littéraires de tous les temps.
L'Enfer est la première partie de la Divine Comédie de Dante, un grand classique de la littérature italienne. Si le récit est complexe, l'idée centrale est simple. Guidé par le poète Virgile, Dante traverse les neuf cercles de l'Enfer pour retrouver sa bien-aimée Béatrice au Paradis.
Paul et Gaëtan Brizzi ont réalisé un travail remarquable de réécriture pour rendre accessible cette oeuvre réputée difficile sans la dénaturer et trahir l'esprit du génie italien. Ils ont su la traduire en bande dessinée tout en veillant à préserver l'essentiel : un goût pour la démesure, la tension dramatique du récit et la noirceur inévitable du propos.
Cette adaptation prend la forme d'un roman graphique hybride à la croisée entre la bande dessinée et l'illustration. L'ouvrage comporte de somptueuses pages au graphisme dantesque à la hauteur de l'oeuvre littéraire.
L'hiver a sorti son grand manteau blanc. Les frères Passiflore rencontrent Boum le chien et Griftout le chat sur le chemin de la bibliothèque.
Le froid n'empêche pas d'apprendre et quoi de mieux que l'hiver pour apprendre... à hiberner ? C'est le souhait de Boum qui aime beaucoup dormir. Alors Boum, les frères Passiflore et Griftout se mettent en route pour trouver le maître idéal parmi les animaux de la forêt, mais est-ce que Griftout n'aurait pas une autre idée derrière la tête ?
L'histoire de Pocahontas est une histoire vraie, entièrement documentée sur le plan historique. L'album ne compte qu'un seul personnage fictif : le narrateur, le Lieutenant Oliver Pitt, qui se positionne comme le témoin de l'histoire de l'arrivée des colons anglais sur les terres de la Virginie, sur la côte est d'Amérique du Nord.
1607 : les anglais souhaitent s'assurer d'une vraie domination sur l'Espagne et envoient des colons, aux frais de la Compagnie anglaise, pour peupler les terres de la Nouvelle Angleterre. Les premiers convois sont constitués principalement de soldats ; les conditions de vie sont terribles : la faim, le froid, les maladies, n'épargnent pas les hommes fraîchement débarqués par bateau sous le commandement de l'Amiral Newport. Sa mission est d'étendre l'empire Britannique, trouver de l'or et... un fleuve menant en Chine ! Son arrivée sur cette nouvelle terre est marquée par des conflits avec différentes tribus indiennes. La tribu de Pocahontas est celle des Powhatans ; ils ne sont pas belliqueux et acceptent dans un premier temps la présence des étrangers.
La narration commence en 1621, par une tentative de traité de paix entre tribus indiennes et colons du fort Jamestown, et se poursuit par des flash back sur l'arrivée des colons, alternant le point de vue des indiens et celui des colons, sous la forme d'un dialogue entre Pamouic, le fils du chef Powhatan et le narrateur, qui s'estiment mutuellement et confrontent leurs souvenirs des années de l'installation de la colonie. Leurs interventions rappellent constamment la place centrale jouée par Pocahontas sur la destinée des colons.
Le capitaine Smith, jeune aventurier tête brûlée mais loyal, mis aux fers avant l'arrivée dans le nouveau monde par le cruel et cupide Capitaine Wingfield, tombe immédiatement amoureux de Pocahontas, la fille du chef Powhatan, très belle princesse indienne au tempérament intrépide. A la suite d'un incident entre les colons et la tribu Powhatan, Smith et Pitt sont faits prisonniers. Pocahontas obtient leur grâce auprès de son père et les deux hommes peuvent ainsi découvrir librement la vie et les coutumes de la tribu, jusqu'à ce que de nouveaux incidents ne les forcent à rejoindre leur fort. Smith et Pocahontas seront alors forcés de faire un choix qui va bouleverser à jamais leurs vies : où l'obéissance aux règles des siens le dispute à la force des sentiments.
Une histoire de trésor maudit, de navires fracassés et de villageois pilleurs d'épaves. Jim, le plus jeune de ces villageois, deviendra-t-il à son tour un naufrageur ou gardera-t-il son innocence ?
Résumé : Greenway, Angleterre, 14 octobre 1704. Les habitants scrutent la mer, un navire a été aperçu, luttant contre la tempête. Jim atteint l'âge d'être initié contre son gré aux activités nocturnes des adultes de son village : pour améliorer leur quotidien misérable, ils allument des feux qui amènent les navires à se fracasser sur la falaise accidentée. Le Mérédith les a vus, et il approche.
Pour Greenway, c'est le navire de trop ! À son bord, un mystérieux passager, attendu par un Lord et porteur d'un fabuleux trésor. Le chevalier de St-Martin et son équipage sont portés disparus, des soldats partent à leur recherche, mais les villageois sont malins : ils ont tout caché, ou presque. Le pacte qui les lie les oblige à sacrifier l'un d'entre eux pour préserver leur secret.
Des pirates de Weymouth, et leur chef Le Capitaine , découvrent leur secret et arrivent au village pour faire main basse sur le trésor. Tout aussi impitoyables, au prix de quelques meurtres, ils mettent la main sur la cachette du butin et sur l'épave du Mérédith au fond des eaux. Mais, à leur tour, ils sont victimes de la folie meurtrière du chef des naufrageurs... Jim assiste à tous ces meurtres en cascade, écoeuré. Il se réfugie dans les bois, avec pour compagnie son chien, le singe rescapé du naufrage et Jenny, la fille du chef du village, une jeune aveugle.
Ni les pirates ni les naufrageurs ne mettront la main sur le trésor du chevalier. Il reviendra peut-être à celui qui ne le cherchait pas...
Présentation : On entre dans cette terrible histoire de pirates par un biais inédit : celui de la côte, où les hommes se révèlent tout aussi mauvais que les pirates des mers. Le butin s'arrache par la ruse, la traîtrise, le sang, la violence. Face à leurs aînés, les tendres et innocents jeunes gens que sont Jim et Jenny ne peuvent que subir le mal ambiant et ce lourd fardeau qu'exercent les villageois. Ces naufrageurs ont réellement existé dans le royaume d'Angleterre du XVIIIe siècle. Des villages entiers, unis par le crime et le secret, assuraient leur survie en pillant les épaves des navires qu'ils attiraient sur les récifs. Le trait incisif, semi-réaliste de Gnoni rappelle celui des meilleurs illustrateurs de BD historique. Il porte admirablement les couleurs de cette belle histoire de pirates, servie par un scénario enlevé de Rodolphe, suintant le mal à souhait. Tous les ingrédients d'une bonne histoire de pirates sont là, et le pas de côté pour la rendre encore plus originale : les naufrageurs sont cette fois les - anti - héros de l'histoire.
Voici la fin de l'histoire des passagers du Jupiter, l'affrontement final entre les survivants et les Intégraux sur Terre. Dans les failles d'une boucle temporelle, les mystérieux Anges garderont-ils leur neutralité ou interviendront-ils pour sauver Mandor et ses amis ?
Résumé : Mandor est un androïde de première génération, un de ceux produits avec le plus de finesse par les hommes de l'espace. Il n'est pas seulement doté de meilleurs aptitudes que les humains, plus résistant, plus beau, presque éternel, il a aussi développé des sentiments, aussi puissants que ceux des humains, et c'est précisément ce qui le rend vulnérable. Car si Mandor a une faiblesse, c'est bien la peur de la solitude, de l'oubli, quand tous ceux qu'il aime auront vieilli puis disparu alors qu'il restera éternellement jeune. Cette peur de la solitude le poussera à braver le danger pour sauver sa compagne, au péril de sa vie. Dans ce troisième volume du cycle de Terre - et point final de la série - c'est Pip, vieil homme en paix, qui nous raconte ce qui s'est passé depuis l'atterrissage de la frégate 3 sur Terre. Mandor a été capturé par les Intégraux à bord de l'épave du Jupiter. Il s'aperçoit bientôt que le temps ne s'écoule pas sur Terre de la même manière que sur le vaisseau... et se retrouve face à face avec Yss, sa compagne disparue. Elle est vivante mais vieillie de 20 ans, mère et mariée à Jean d'Orgueil, le chef de la secte de la Courbe. Dans sa cellule, Mandor fait la connaisance de Gaby, sorte d'ange amélioré en mission d'observation sur Terre. Des failles temporelles leur permettent de s'échapper hors de l'épave. Gaby semble savoir ce qui provoque ces sauts de séquences temporelles. Yss les rejoint clandestinement pour prévenir son ancien amour du danger d'une attaque imminente des Intégraux contre le camp des amis de Mandor. Elle l'aime toujours, mais leur différence d'âge rend le dialogue entre eux impossible. Gaby tient conseil avec les siens, qu'il a rejoints, et décide d'agir pour sauver Mandor. Prêts à s'affronter, les deux camps se retrouvent aveuglés par la lumière céleste: les anges ordonnent de ne pas livrer bataille, et les fanatiques se plient à cette volonté divine. Le combat est évité, Mandor retrouve les siens sain et sauf. Pip nous raconte la fin de l'histoire et du premier des Mains d'Or. La boucle est bouclée, les survivants de Haut et Bas-Mesnil vont pouvoir recréer une nouvelle société sur Terre, cette planète que les hommes ont quittée des millénaires auparavant, à moins que ce ne soit des siècles plus tard, car nos descendants et nos ancêtres ne font plus qu'un, si le Temps n'est qu'un éternel recommencement.
Présentation : Au croisement entre Bourgeon et Schuiten, le dessin de Dubois nous ensorcèle et nous mène au bout de la pensée de chaque personnage; chaque plante, chaque décor sert le propos, dans une représentation délicate et visionnaire de la planète Terre. Aux manettes du scénario, Rodolphe enchaîne les actions dans ce dernier tome : l'histoire file trépidante à son terminus, sans oublier de poser la question vertigineuse de l'éternité. Une forme de contemplation poétique est à l'oeuvre dans cette histoire, qui clôture la série de 6 volumes commencée en 2017.
Un récit de science-fiction haletant, dépaysant et poétique. Le nouveau cycle des aventures de Mandor, à la recherche de ses origines. En approche de la Terre, à bord d'une navette du vaisseau Jupiter, Mandor et ses compagnons explorent les environs et découvrent des éléments troublants : aucun signe d'activité humaine, une dent d'une taille gigantesque, et une faune monstrueuse qui manque de détruire le vaisseau... Les visiteurs devront choisir avec précaution le lieu de leur installation. Conscients que les ressources technologiques viendront bientôt à leur manquer, la petite communauté va devoir apprendre à vivre sans leurs outils évolués, pour réinventer une civilisation.
Que s'est-il passé sur Terre depuis le départ du Jupiter ?
Au pays multicolore des nymphéas, vit la famille Blanche. La maman est une artiste peintre très connue. Ses deux enfants Ajonc et Genet veulent construire une cabane parmi les nymphéas, aidés par leurs jeunes invités : les Passiflore.
Cette nouvelle édition est magnifiée par une couverture inédite et chaleureuse respirant la joie et le bonheur dont fait preuve la famille Passiflore dans cette aventure au pays des nymphéas.
Revenu sur Terre, l'équipage du Jupiter explore l'étrange planète de leurs origines. Mandor et Beth retrouvent leur vaisseau sous la forme d'une épave qui semble s'être échouée il y a un siècle... Ils viennent pourtant de le quitter. Le temps est-il devenu fou ?
Tandis qu'ils étaient en mission de reconnaissance, Beth et Mandor sont séparés du reste de l'équipage. Ils n'ont d'autre choix que continuer seuls l'exploration de leur nouvelle planète. Aidés par deux étranges compagnons, deux chats qui semblent doués de capacités télépathiques, ils font la plus étrange des découvertes : Le Jupiter, l'immense vaisseau qu'ils viennent de quitter quelques jours plus tôt, est échoué contre la côte. Rouillé, recouvert de végétation, il semble posé là depuis une éternité. C'est impossible, et c'est pourtant bien le même vaisseau !
Le petit groupe parti à la recherche de Beth et Mandor a décidé qu'il ne rentrerait pas avant d'avoir retrouvé leurs compagnons. Pip, Sloane et les autres membres de la mission s'enfoncent à l'intérieur des marais et doivent faire face aux multiples dangers d'une Terre inconnue et hostile. Ils finissent par tomber entre les mains de mystérieux agresseurs et se réveillent à l'intérieur de cages suspendues dans le vide. À l'intérieur de ces cellules, enfermé avec eux, un vieillard leur révèle qu'il est le dernier survivant du Jupiter. Et l'un des membres de la mission le reconnaît : il s'agit du capitaine Swift, qui était à bord du Jupiter avec eux il y a quelques jours, et qu'ils retrouvent à cet instant vieilli de plusieurs dizaines d'années.
Le récit d'une initiation au coeur de la forêt des Vosges.
Gaétan Nocq a choisi d'adapter en bande dessinée le roman de Claudie Hunzinger (Éd. Grasset 2019, prix Décembre 2019). Avec ce livre de grand air , le dessinateur nous emmène au coeur des forêts Vosgiennes pour observer, apprendre à reconnaître et peut-être percer le mystère des grands cerfs.
C'est dans les montagnes des Vosges, dans une ancienne métairie au coeur de la forêt, que Pamina a choisi de vivre isolée du monde avec son compagnon Nils. Elle se sait entourée par un clan de cerfs dont elle ne perçoit que les traces. Jusqu'au jour où un inconnu, Léo, photographe animalier, construit une cabane d'affût et l'initie à l'observation des grands cerfs. Au fil des saisons, par tous les temps et souvent de nuit, Pamina guette l'apparition des cerfs. Elle apprend à les distinguer, les nommer et découvre aussi toute une vie sauvage. Au fil de cette initiation, elle va découvrir d'autres clans plus cruels -; les hommes qui gèrent la forêt et les chasseurs -; et s'engager dans le combat pour la préservation de la nature et de ses espèces sauvages.
L'histoire d'une vengeance mettant en scène un homme et un grizzly, avec en toile de fond un tournant de l'Histoire Nord-Américaine. En 1756, la France se trouve au coeur d'un conflit majeur qui embrase toute l'Europe et qui l'oppose encore une fois à l'Angleterre, son ennemi héréditaire. C'est la guerre de sept ans... Pour les colonies françaises du Nouveau Monde, cette guerre que les Britanniques nommèrent " The French and Indian War " a commencé voilà déjà deux ans.
Les sujets du roi George, à l'étroit dans leurs colonies, portent sans relâche l'escarmouche contre les forts français dressés sur leur frontière de l'Ouest. Parmi ces forts, la bataille de Fort Carillon eut lieu au sud du lac Champlain, entre ce dernier et le lac George. Ces deux lacs séparaient la colonie britannique de New York de la colonie française du Canada (Nouvelle-France). Une armée française de presque 4 000 hommes sous le commandement du général Louis-Joseph de Montcalm remporta une victoire sur une force militaire britannique quatre fois supérieure.
La bataille fut une des plus sanglantes de la guerre. Comme à son habitude, Patrick Prugne s'intéresse aux hommes derrière la grande Histoire. Son récit commence un mois avant cette bataille et s'achève au moment de l'attaque. Tandis que la guerre gronde et que les anglais s'approchent des positions françaises, nous suivons les pas de Jean Malavoy, jeune coureur des bois devenu milicien, dans un combat qu'il entend mener seul : Il ne pourra pas retrouver la paix avant d'avoir abattu un grizzly qui rôde dans la région.
Un grizzly d'une taille gigantesque, dont le pelage forme une croix sur le dos... Celui-là même qui a tué la mère de Jean alors qu'il était enfant...
Le plus grand voyage est intérieur...
Un homme se retrouve malgré lui coincé à l'intérieur du tableau de La Joconde. Arpentant ses paysages, il fait d'étranges rencontres qui lui révèlent progressivement la formule pour briser sa solitude : nul ne peut trouver l'amour sans avoir au préalable pris soin de s'aimer soi-même.
Résumé : Patrick, gardien de musée au Louvre, passe ses journées avec La Joconde. Mais à force de la voir toute la journée, sourire en coin et bras croisés, le gardien ne la supporte plus. Jusqu'à ce que Mona Lisa l'appelle à le rejoindre... à l'intérieur du tableau !
Le début : Patoche est de service dans une des salles du musée du Louvre, celle où se trouve le tableau de Léonard de Vinci. Il est debout, mains jointes devant lui, il en est le gardien du jour. Il regarde les gens qui s'aiment et les déteste.
Alors qu'un troupeau de visiteurs s'émerveille par convention devant l'étonnamment minuscule tableau de La Joconde, le gardien n'est fasciné que par les jolies jambes de la guide. Mais Patoche est comme invisible, personne ne le remarque jamais et la guide, passionnée, ne manifeste d'intérêt que pour ce stupide tableau : " Il n'y a pas de portrait souriant avant la Joconde, Léonard de Vinci l'a inventé... Et regardez ces deux paysages, l'un semble habité par les hommes, l'autre est comme un paysage imaginaire. Certains commentateurs estiment qu'il s'agit d'une sorte de paysage intérieur...".
Le lendemain matin, c'est un mardi, jour de fermeture du musée. Le chef de service demande à Patoche de vérifier l'état de la salle de la Joconde. " Encore elle ! " pense-t-il. Mais il ne bronche pas car Patoche obtempère toujours. Alors qu'il scrute chaque endroit de la salle, il entend une voix semblant venir du tableau et l'appelant : " VIENS !... "
Dans le paisible royaume de Shandramabad, un roi meurt, laissant sa femme Shikara, enceinte de jumeaux, désespérée. Mais à la naissance des enfants, la reine reprend vie et devient une mère éperdue d'amour pour ses petits. Elle leur offre à chacun un oiseau-volcan, animal au plumage magnifique. Hélas, ce cadeau est empoisonné et signera la perte son fils Gorakh, qui fait une chute mortelle en suivant l'oiseau dans son envol.
La mère, ravagée par la douleur, ne supporte plus le chant d'aucun oiseau ; elle ordonne de faire tuer tous les volatiles du pays, qui sombre alors dans la tristesse, le silence et la maladie. Elle bannit tout bonheur et tout plaisir de sa vie, si bien que quand elle surprend sa fille, la princesse Jalna, dans les bras d'un vulgaire voleur, elle le condamne à un sort terrible. Jalna va alors affronter son destin et sa mère autoritaire, cruelle et folle de chagrin.
Les dessins de Salomone, sa palette de couleurs à la fois vive et délicate, font exister jusque dans les détails le royaume imaginé par Zidrou : les vêtements, les architectures, la nature de Shandramabad sont un véritable voyage. La fraîcheur des aquarelles rend, par contraste, l'histoire plus poignante et les passages romantiques plus sensuels. Les pleines-pages sont des moments marquants de la narration et développent un temps de pause pour apprécier le dessin.
Et heureusement, les contes ont ceci de magique qu'ils laissent rarement un crime impuni, et la folle souveraine trouvera la fin qu'elle mérite, laissant le royaume recouvrer une paix et une joie durables grâce au personnage de la princesse, qui s'érige en sauveur de la situation.
Cet album marque la première collaboration de Zidrou et Salomone, le premier est dans son registre préféré, celui de l'émotion et de l'imaginaire, le deuxième a travaillé deux ans pour donner à cette histoire sa plus belle traduction en images.
Alban, jeune soldat français envoyé en Louisiane et porté déserteur, partage à présent la vie des indiens Minetaree. Solidement lié d'amitié avec le trappeur Toussaint Charbonneau, il a abandonné tout espoir de retrouver Louis, l'ami qui l'avait accompagné en Amérique avant de tomber aux mains des Pawnees. Sa décision est prise, il va rentrer en Europe... Malheureusement, son chemin croise celui de guerriers Shawnees, et d'une bande de miliciens.
Si ces derniers sauvent la vie d'Alban, ils se révèlent d'une sauvagerie et d'une cruauté bien supérieure à celle des indiens qu'ils sont censés combattre...
Nous allions à Saint-Louis, petite ville sur les rives du Mississippi. Là-bas nous attendait un bateau qui devait remonter le Missouri et explorer les immenses territoires de l'Ouest.
Dans la lignées des succès de librairie Iroquois et Pawnee, Patrick Prugne retrouve les grands espaces et l'Aventure, sur fond de vérité historique. Il réalise avec Vanikoro un rêve de plusieurs années : retracer l'histoire de l'expédition Lapérouse et lever, à l'aide d'une solide documentation et de son imagination fertile, le mystère qui entoure son naufrage.
Les quelques survivants de l'expédition - on le sait - ont vécu plusieurs mois sur l'île et ont bâti un camp entouré d'une palissade en bois. Ils auraient construit un bateau à deux mâts pour quitter l'archipel, tandis que deux de leurs compagnons décidaient de rester sur Vanikoro. La tradition orale, transmise au cours des siècles par les descendants des natifs, relate que l'un d'entre eux survécut de nombreuses années, tissant probablement des liens avec les premiers habitants de l'île.
Quels furent les premiers contacts avec ces tribus ? Les survivants furent-ils massacrés ou accueillis comme des divinités ? Que devinrent les trésors qui emplissaient les cales des deux vaisseaux ? Et enfin, comment se comportèrent les marins, appelés à s'entraider pour conserver une chance de rester envie ?
À partir de ce canevas, Patrick Prugne tisse une histoire comme il les aime, entre aventure humaine et choc de civilisations. Il nous offre, à propos d'un des plus grands mystères de l'Histoire maritime, la vision d'un auteur passionné au sommet de son art.
La suite et la fin du diptyque de Rodolphe et Oriol. Sous le trait impressionniste du dessinateur espagnol, Théo continue son enquête dans les bas-fonds de Paris, en forme d'hommage aux meilleurs feuilletons de la littérature et de la bande dessinée... à la recherche de l'"Or du temps".
Sur la trace du sarcophage égyptien volé au Louvre, Théo et Victoria sont enlevés par une bande d'inquiétants personnages masqués, rangés derrière celui qui semble être leur chef et se présente sous le nom de Milord l'Arsouille.
Assommé, gardé prisonnier quelque part dans le château de Nerac, Théo parvient à s'échapper et à rejoindre son ami égyptologue Hugo de Reuhman pour reprendre bientôt le fil de son enquête. La lecture de certains documents font état d'un "grand secret" que contiendrait ce sarcophage, ce qui expliquerait les convoitises et les dangers qu'il recèle. Le secret de la vie et de la mort ? Celui de la fabrication de l'or ? ou bien encore le secret ultime : la pierre philosophale ?...
Les recherches de Théo le mènent à un certain Vicomte de Cambrai, un vieil aristocrate passionné par les sciences occultes, l'alchimie et les techniques de la robotique. Au cours d'un étrange repas dont le service est assuré par des automates, Théo fait la connaissance de Léone, qui semble lui demander de l'aide. Le vicomte, c'est évident, en sais plus qu'il ne le dit au sujet des recherches de Théo.
De cabarets louches en messes noires, de cimetières en fêtes orgiaques, Théo croise Nini Peau d'Chien, l'Ève future, Aleister Crowley, et la créature monstrueuse qui a failli avoir sa peau dans les couloirs du Louvre. Tous s'intéressent de près ou de loin au sarcophage disparu, mais qui sera assez fou pour le retrouver et percer son secret ?
Le Paris de la Belle Époque est magistralement mis en scène et en couleurs par Oriol. Les pages du dessinateur espagnol ont le charme et la force des lithographies de l'école de Montmartre et des tableaux de Toulouse-Lautrec. Rodolphe, quant à lui, réinvente le genre du feuilleton et rend le plus bel hommage aux maîtres du genre.
Jules Toulet, peintre obscur et néanmoins fringant de la fin du XIXeme siècle, a perdu sa muse, son égérie : Anna. Les quelques lettres qu'il a reçues d'elle n'ont fait qu'entretenir la flamme et l'ont empêché de se remettre à peindre. Il traîne dans Istanbul et essaie de retrouver la ferveur et la créativité de ses années de jeunesse... L'âme en creux, le coeur dévasté et les poches vides, il embarque alors sur L'Odysseus, un mystérieux navire au capitaine non moins mystérieux. Le capitaine Salomé l'accepte en effet à bord car elle s'intéresse à la peinture. En particulier, elle compte sur lui pour l'aider à retrouver un peintre, nommé Ammôn. Pourquoi ? Que lui veut-elle ? Quelle histoire se cache derrière cette femme au front dur qui ne connaît pas la crainte ? Qui est-elle ?
Au fil des vagues, Jules et le lecteur apprennent à connaître Salomé.
Comme l'homme aux mille ruses, elle vient d'une île des Cyclades.
Comme l'homme aux mille ruses, elle tombe de Charybde en Scylla.
Comme l'homme aux mille ruses, elle consulte les oracles et visite les enfers.
Comme l'homme aux mille ruses, sont destin semble maudit des dieux.
Sur L'Odysseus, l'ancienne religion semble avoir encore cours et, comme autrefois le véritable Ulysse, le navire se heurtera sans fin à sa destinée contraire avant de rentrer à bon port.
Un homme surgit de nulle part, d'un cimetière dans un désert hostile, inhabité, où personne ne peut vivre. Il est découvert par Pip, un jeune filou, pilleur de tombes, qui le récupère endormi au fond d'une sépulture. Il est nu et ne parle pas. Seul signe distinctif : un tatouage figurant une main, qui lui vaudra le surnom de Mandor (« Main d'Or »). Pip l'emmène avec lui à Bas Courtil, bourg primitif accroché à une butte rocheuse. Petit à petit, il apprend à parler et se révèle intelligent car si sa mémoire lui fait toujours défaut, il est incroyablement doué pour réparer toutes les mécaniques fatiguées et remettre en marche les mille et une bricoles que Pip a entassées...
Un récit de science-fiction haletant, dépaysant et poétique. Le lecteur suit l'évolution des personnages qui découvrent peu à peu leur étrange planète...
Jasmine Stenford est en route pour Mars. Condamnée aux travaux forcés, en compagnie de milliers d'autres prisonniers. Pourtant, il y a peu, cette flic de 29 ans était l'une des meilleures inspectrices au sein de son unité anti-criminalité basée à Londres. Mais un an auparavant, lors d'une intervention où son équipe allaient arrêter les responsables d'un réseau de trafic de stupéfiants dans la banlieue londonienne, les choses ont mal tourné et elle a tué par erreur la fille du sénateur Toading, le chef d'une des familles les plus puissantes de Grande-Bretagne.
Quelqu'un doit payer pour cette bavure. Et être condamnée à la prison en l'an 2132, dorénavant, c'est un aller simple dans les camps de travail de Mars assuré.
Sans espoir de retour.
Jasmine Stenford se trouve donc dans le bloc opératoire de l'immense vaisseau carcéral qui ne va pas tarder à arriver sur Mars. Comme tous les prisonniers arrivant sur cette planète, on lui greffe un implant respiratoire facial qui lui permettra de respirer à l'air libre, en attendant que l'atmosphère martienne soit suffisamment transformée pour que les humains puissent un jour s'en passer.
Dès son débarquement, elle est affectée à une unité travaillant dans l'aménagement d'immenses canalisations sur le sol martien. Va commencer pour elle une existence de forçat, où hommes et femmes essaient de survivre ensemble, où des clans de prisonniers opposés s'affrontent et où il faut choisir le sien, sous la surveillance de drones et de droïdes aussi efficaces qu'impitoyables. Le passé de Jasmine, ex-policière, va la désigner comme une cible de choix pour beaucoup de ses compagnons de déportation.
Le sarcophage contiendrait la dépouille d'un grand prêtre de Moloch, sorcier et grand initié qui aurait, dit-on, découvert le secret de l'immortalité.
De Reuhman mène des recherches concernant cette divinité sulfureuse, ses rites et ses prêtres. Il s'interroge également sur ce qu'il est advenu du fameux sarcophage que Drovetti aurait vendu au Louvre quelque cinquante ans auparavant mais aujourd'hui introuvable.
Il est donc amené à s'intéresser également à la vie de Drovetti. Celui-ci qui a amassé un trésor archéologique inouï a tout vendu en 1856 à différents musées dont celui de Turin et le Louvre.
Hugo de Reuhman et son jeune ami Théo Lemoine se lancent sur la piste du sarcophage perdu. Celle-ci passera par les obscurs salons des spirites, les sous-sols et les souterrains du Louvre, les bals populaires et les ruelles mal famées de «?La Butte », jusqu'à un manoir isolé gardé par des automates, en passant par une fête masquée et orgiaque donnée dans la forêt de Compiègne...
Le rêve de Riff Reb's et celui de ses lecteurs se réalise dans cette superbe édition - enrichie d'une centaine d'illustrations - du plus célèbre des romans de pirates : découvrir Jim et son auberge, la trogne des traîtres, accoster sur l'île, supporter la vie sur le bateau, se garder du rusé perroquet de Silver : toutes les scènes les plus mythiques du roman sont illustrées par Riff, avec fougue et panache bien sûr !
Résumé : La vie du jeune Jim Hawkins bascule le jour où un marin ivrogne et balafré s'installe dans l'auberge tenue par ses parents. Qui est réellement celui que l'on surnomme le «capitaine» ? Pourquoi se cache-t-il ? Une nuit, des pirates attaquent l'auberge. Jim n'a que le temps de s'enfuir, emportant avec lui le secret du vieux forban découvert dans son coffre : la carte d'une île abritant un fabuleux trésor, celui du célèbre Flint. Il embarque alors sur l'Hispaniola pour aller chercher le trésor. Un soir, il surprend une conversation entre les marins du bord et comprend que l'équipage est en réalité une bande de pirates dont le chef, Long John Silver, est sur le point de lancer une mutinerie. Malgré cette trahison, Jim réussit à trouver le trésor et reprendre la mer, mais c'est sans compter sur l'intelligence et la fourberie de Silver...
Présentation : Ce roman illustré se démarque des autres productions par la qualité du dessin de Riff, le dynamisme apporté par la nouvelle traduction et le soin particulier apporté à sa fabrication. Les illustrations de Riff sont puissantes, elles donnent à voir des émotions et accompagnent pleinement la lecture, rendue plus fluide, vivante et colorée par la récente traduction de Jean Jacques Greif (initialement parue aux éditions Tristram en 2018). C'est véritablement une lecture nouvelle d'un grand classique du roman d'aventure. Riff nous plonge dans des ambiances tour à tour aventureuses, étranges, inquiétantes, envoûtantes, qui suscitent curiosité et stimulent l'envie d'aventure. Ses illustrations sont en noir et blanc et en couleurs, avec ce trait si singulier qui fait sa touche artistique, la beauté de ses marines et la force de cette version illustrée.