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eun jin jeong
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A 72 ans, Yi Sunil retourne pour la dernière fois dans les montagnes qui séparent les deux Corées pour détruire la sépulture de son grand-père, enterré dans les bois, afin de solder son passé. Sa vie est mêlée à celle de ses enfants. L'aînée sort d'une mauvaise passe financière, la cadette, en voyage à New York, rencontre une cousine émigrée et son dernier est parti vivre en Nouvelle-Zélande.
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Il y a So Ra, la grande soeur douce et rêveuse; Na Na la cadette, déterminée et libre; et Na Ki, le frère de coeur, qui cache un lourd secret derrière son sourire fêlé. À tour de rôle, ils prennent la parole et racontent: leur rencontre et l'enfance dans l'appartement commun, demi-sous-sol séparé par une cloison, le séjour de Na Ki au Japon d'où il est revenu transformé; la grossesse de Na Na, enceinte d'un homme qui n'est pas son mari. À travers ces voix qui reflètent chacune un imaginaire propre, événements et situations se déploient dans toutes leurs nuances. Hwang J. sait rendre son écriture lumineuse ou mélancolique, lui insuffler une fraîcheur candide ou une sourde violence, pour saisir la trajectoire de ses personnages tellement attachants, car pleins de contradictions et d'espoirs.
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L'ouvrage Je suis une kisaeng, est un des rares témoignages directs de kisaeng qui racontent la vie de ces courtisanes, leurs désirs, leurs rêves et leurs frustrations.
Par leur nombre et le rôle qu'elles jouaient, les kisaeng occupaient une place importante dans la société coréenne jusqu'au début du XXe siècle. Leur contribution à la vie culturelle - musique, danse et littérature - était inégalable. Pourtant les écrits qui nous renseignent sur leur vie ou nous font entendre leur voix sont très rares. Cet ouvrage est composé de Sosurok, recueil d'oeuvres poétiques de kisaeng dans lesquelles celles-ci s'expriment en leur nom, et de divers poèmes autour des kisaeng - riches en informations eux aussi - provenant de fonds universitaires et de collections privées. Ces documents, annotés et commentés par Jung Byung Sul, nous permettent d'entendre les voix des courtisanes de la dynastie Chosôn (jusqu'à 1910) ;
Elles y dépeignent leurs états d'âme et leurs aspirations. Leurs plaintes se fondent sur une idée très simple : une kisaeng est aussi un être humain. Si elles se sentent obligées de marteler cette évidence, c'est qu'elles vivent dans un monde où leur humanité est ignorée ou niée. Leurs cris ne s'adressent pas seulement aux hommes, mais aussi aux autres femmes. -
Ppalli ppalli! Initiation à l'étude de la langue coréenne
Eun-jin Jeong, In-young Kim, Patrick Maurus
- Asiatheque
- 3 Février 2016
- 9782360570669
« Ppalli ppalli ! » (qui signifie « Vite ! Vite ! » en coréen) est un manuel d'initiation à la langue coréenne qui résulte d'une longue réflexion et d'une expérimentation sur plusieurs années auprès des étudiants de coréen de l'INALCO.
Le présent ouvrage a pour ambition d'offrir un panorama de la langue coréenne au travers un d'un enseignement progressif, en immergeant l'apprenant à la fois dans un bain linguistique et culturel, deux notions indissociables à tout apprentissage rigoureux d'une langue étrangère.
Ainsi, les auteurs ont fondé leur apprentissage du coréen sur l'acquisition du vocabulaire quotidien et des concepts grammaticaux avec la préoccupation permanente des les rendre assimilables aisément par les francophones, afin que l'apprenant débutant puisse acquérir, dès ses premiers pas, le « squelette de la langue ». Les notions fondamentales, ainsi acquises, lui permettront de poursuivre son apprentissage sur des bases solides. Une méthode en plusieurs volumes lui fera suite conçue selon les mêmes principes.