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Jeunesse
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Liberté, égalité, fraternité : notre devise n'est-elle pas la plus belle, la mieux rythmée, mais surtout la plus audacieuse, la plus moderne, celle qui montre la voie à l'humanité ?
Missionné par la République auprès des « jeunes » pour redonner sens à la légende nationale, un homme s'exerce à faire résonner son discours. Guidé par une coach hyper motivée, il s'interroge : Quel est le « socle moral » de notre République ? Justement en ces temps de crise civique, où en est-on ? La liberté, est-ce faire ce que l'on veut ? À quoi sert l'égalité ? Et la fraternité dans tout ça ?
Cette joute oratoire portée sur le discours politique nous rappelle surtout qu'en démocratie, c'est par la dispute que le sens se construit.
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Gilles l'escargot se retrouve face à un objet rond qu'il ne connaît pas et qui, bizarrement, sent la vache ; puis il se lie d'amitié avec Jean-Luc le chat. Ensemble, ils découvrent le ballon et ses infinies possibilités de jeu. Lorsque Steffie, la mouche hyper active, se propose pour leur renvoyer le ballon, les voici sur le point de former une équipe. Pourtant, le frêle insecte plein de bonne volonté ne peut pas vraiment faire l'affaire.
Comment trouver d'autres coéquipiers ?...
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éloge de la jeunesse ; parce que ça nous plaît
François Bégaudeau, Joy Sorman
- Larousse
- 3 Juillet 2013
- 9782035893680
« Les voyages forment la jeunesse », « Il faut bien que jeunesse se passe », « Courir après sa jeunesse» ... Qui est-elle donc, cette jeunesse ? Tour à tour adulée, quand on parle pour elle, et réfrénée, quand elle prend la parole, la jeunesse n'est-elle pas une invention ? Et les jeunes, ne seraient-ils rien d'autre qu'un groupe aux contours flous qui entendent surtout profiter de ce temps de la vie où tout est possible ? Ce livre évoque, avec humour et familiarité, la culture jeune, et défend la philosophie de la jeunesse, sa rébellion comme sa passivité, et son intégration comme son exclusion, sans craindre de susciter la polémique.
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Chaque fois le ballon se retrouvait plus loin, si bien que Jean-Luc courait maintenant continûment après lui, le frappant dans l'élan de sa patte avant gauche dont il avait rentré les griffes car il aspirait à la force du tigre mais était doux comme un chat doux.
A cette vitesse inédite, Gilles ne sentait plus le poids de sa coquille. Il n'avait plus de coquille. Perché sur le chat qui courait au rythme du ballon, il était un chat à son tour, et les chats n'ont pas de coquille, ils n'en ont pas besoin, le grand air leur est une maison.